Viendras-tu mon aimée en ce jour triste et froid
T'attendrai-je encore alors que déjà ce maelström
M'emporte, et chavire mon cœur plein d'émoi
Entends-tu mon cri, en ce silence qui chatoie
Vois-tu mon aimée ce sang chaud, qui s'écoule
Liquide vermeil pareil au nectar de mille fleurs
Te délecteras-tu à cette coupe où déjà coule
L'essence même la vie d'un être qui se meurt
Et pourtant tu restes sourde à cet amour qui rompt
Chacune de mes pensées. En cet instant profond
Mon âme pleure et j'ai peur de l'instant haït
Où une réalité connue submergera ma force déjà tarie
Oui je sais mon aimée qu'à un autre maudit
Tu accordes ta vie, et dans la fraîcheur d'un lit
Tu oublie l'être que je suis et que tu fuis
D'un amour brûlant en mon sein les doux fruits
Et pourtant malgré mon émoi la douleur
Inscrite en mon âme ne peut encore effacer
En l'amour qui me lie le serment informulé
D'un être imparfait qui loin de toi se meurt
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